Un vent de Russie souffle sur la capitale
Bonjour à tous, chers lecteurs,
Il y a quelques jours, je me promenais près du canal Saint-Martin quand subitement je rencontrais par la beauté du hasard un ami des Beaux-Arts. J’étais agréablement étonné et enthousiaste de le revoir, d’autant plus qu’il n’habite plus en France aujourd’hui mais en Russie.
Je l’invitai donc à prendre un café pour rattraper le temps « perdu », cela faisait près de cinq longues années que nous ne nous étions pas vues. Nos retrouvailles étaient chaleureuses et autant vous dire que les souvenirs fusaient dans nos esprits. J’avais l’impression de vivre à nouveau l’insouciance de la vie étudiante. C’est dans ces moments-là que l’on réalise à quel point le temps passe vite et qu’il est fondamental de savoir en profiter et c’est ce que nous décidions de faire sans plus attendre durant l’après-midi.
Dans le cadre de nos études, nous explorions régulièrement les musées en quête d’inspiration pour nos cours de dessin. Conscient de sa nationalité Russe, je lui suggérai une exposition se déroulant à Paris du 22 Octobre 2016 au 20 février 2017 à la Fondation Louis Vuitton. Il me regarda et rigola, je ne comprenais pas ce qu’il y avait de drôle dans mon invitation, jusqu’à ce qu’il me déclare être l’un des responsables de ce partenariat Franco-Russe.
La Fondation Louis Vuitton
Il accepta gentiment d’être mon guide lors de notre visite. Immédiatement, il mettait en avant le lieu qui recevait cette exposition et notamment sa capacité à sublimer les œuvres qu’elle présente. Il me démontrait à quel point ce bâtiment aux lignes modernes, laissant imaginer un bateau au cœur de la capitale, est devenu en peu de temps l’un des temples parisiens de l’art et de ses différents courants.
Il y est particulièrement agréable de s’y promener à l’heure où les couleurs du soleil d’automne Illuminaient ses différents vitraux. La Fondation Louis Vuitton nous dévoilait alors une extraordinaire, unique et surprenante exposition. De nombreux musées tels que le musée Pouchkine, le musée du Stedelijk ainsi que le musée des Beaux-Arts se sont réunis et ont généreusement contribué à l’élaboration ainsi qu’à la réalisation de ce fantastique projet.
L’objectif de cette exposition était de rendre hommage à l’un des plus grands mécènes du début du 20ème siècle : Serguei Chtchoukine. Cet homme était un collectionneur russe, visionnaire de l’art moderne français et surtout c’était la première fois que l’ensemble de sa collection était réunie comme une entité artistique singulière et cohérente depuis sa dispersion en 1948.
L’exposition en elle-même visait à restituer la valeur patrimoniale de la collection de Serguei Chtchoukine en présentant un significatif ensemble de cent trente chefs d’œuvres des maitres impressionnistes, postimpressionnistes et modernes tels que Pablo Picasso, Henri Matisse, Paul Gauguin ou encore Claude Monet.
Je vous laisserais mes chers lecteurs sur cette citation « La limite du savoir n’est que celle qu’on lui impose. Alors continuez d’apprendre et soyez surpris par la vie. »
A très vite !