Une nuit de culture
Bonjour à tous, cher lecteurs,
Depuis 2002, Paris s’éveille lors d’une nuit consacrée à la culture. Chaque premier week-end du mois d’octobre, je parcours la ville avec mes amis, découvrant des œuvres d’Arts. Cette année, Paris a choisi le thème de l’amour, et notamment le songe de Poliphile. Cet homme qui a recherché l’amour de sa vie Polia, celle qui était présente lorsqu’il rêvait. C’est donc avec impatience que le week-end dernier j’ai rejoint mes amis lors de la Nuit Blanche de Paris.
Pour commencer cette nuit nous avions rendez-vous, mes amis et moi, au Pont d’Arcole au sein de l’atelier des Cœurs Brisés. C’est à cet endroit que l’on me confiait les fragments d’un cœur brisé qui seront reconstitués en fin de soirée.
La marche nocturne de la culture
C’est vers la place Saint-Gervais que nous nous sommes dirigés. Les visages s’éveillaient au travers d’une vidéo projetée dans les fenêtres de l’Hôtel de Ville. J’observais les passants et je remarquais leur émerveillement. Mes amis et moi étions heureux des performances dont nous étions témoins. C’est alors, que j’apercevais au loin, un visage qui me paraissait familier. Je me dirigeais vers cette personne, lorsque mes amis m’interpellèrent. Le temps de me retourner, la jeune femme avait disparu.
Légèrement déçu, je suivais mes amis vers le Tribunal de Commerce pour y voir le visage de Catherine Deneuve exposé sur des écrans. Un voyage dans le temps qui nous faisait revivre sa cinématographie. J’essayais de me concentrer sur ce dont j’étais spectateur, mais j’étais obnubilé par la jeune femme, par son visage. Je voulais savoir si nous nous étions déjà rencontré. La soirée défilait sans que je ne puisse la revoir, ni que je puisse réellement me concentrer sur la Nuit Blanche tant j’étais fasciné par elle. Déçu, je m’approchais alors accompagné de mes amis de la Passerelle Debilly où l’on nous proposait de restaurer nos fragments de cœurs brisés qui nous avaient été remis au début de notre périple. En pleine reconstruction je levis la tête que j’apercevais alors la jeune femme au loin qui me fixait. En m’approchant d’elle j’entendis pour la première fois, sa douce voix : « Je me prénomme Elena ».
Je me dirigeais vers l’hôtel Le Walt, au petit matin, après cette longue balade nocturne. Je repensais à ma soirée, lorsque j’apercevais Elena, lorsque j’apprenais à la découvrir. Je repensais à sa voix, son sourire, son regard et à mon cœur qui se serrait. Je me sentais à nouveau vivant. Je pensais à Poliphile lorsqu’il avait retrouvé Polia et j’avais l’impression d’être le héros qui avait retrouvé sa bien-aimée. Ainsi, la chaleur de l’amour pourra certainement me permettre de retrouver et reconstruire les parties de mon âme évanouie.
A très vite !