Un outil, un instrument
Mes chers lecteurs,
Il y a des jours où l’envie et la motivation s’éteignent. Je me retrouve parfois si submergé par mes émotions que je ne trouve plus la force de travailler ou de sortir de chez moi.
Et comme toute peine à un remède, j’ai pu trouver le mien en commençant très jeune à écrire et dessiner.
Parce que la plume exhume nos amertumes, elle est l’instrument qui nous permet d’extérioriser nos peines, d’immortaliser nos pensées et de faire rejaillir la lumière et l’accalmie quand nous marchons dans la brume.
Le pinceau, lui, est l’outil du beau et du rêve, qui par la maîtrise et les visions de celui qui l’utilise retrace, invente et réinvente la beauté du monde réel ou imaginaire.
Force et lumière
Ainsi va la vie, faite de haut et de bas et ce sont ces deux états qui poussent les artistes à prendre leurs plumes et leurs pinceaux.
On ne trouve jamais l’inspiration quand on la cherche, elle vogue dans nos âmes comme elle le souhaite, suivant nos expériences de vie et nos humeurs. Comme la lune qui suit le soleil, on attend simplement l’éclipse…
Et celle-ci arrive au moment où l’on ferme les yeux, avant de poser pinceau sur toile ou plume sur cahier et que la sensation provoquée nous submerge pour laisser notre âme danser et s’exprimer, comme si l’enfant qui sommeille en nous se réveillait, paré de son plus heureux sourire, relatant ces rares moments où rêve et réalité se rencontrent.
Le plus sain des remèdes, la plus douce des guérisons s’opère ainsi pour faire ressurgir en nous la joie et un bonheur pur. Avec le temps.
Mes chers lecteurs, le peintre et le poète ont beaucoup en commun, ils observent la nature de leur esprit pour la retranscrire. Leurs grandes œuvres peuvent être interprétées mille fois de mille manières et toute seront vraies. Toute la subtilité de l’artiste…
A très vite !