Le Musée d’Orsay
Bonjour à tous, chers lecteurs,
Ce matin, au réveil, je ne sais pourquoi, j’étais obnubilé par un autoportrait de Vincent Van Gogh. Peut-être en avais-je rêvé cette nuit, peut-être en avais-je entendu parler la veille sans y prêter attention… Je ne sais pas pourquoi, j’avais envie et besoin de la voir. Je décidais de me rendre au Musée d’Orsay, afin de voir les œuvres du peintre, et notamment cet autoportrait.
En ce début d’après-midi ensoleillé, le pas léger, je monte les quelques marches qui me séparent de l’entrée du bâtiment. Connaissant bien le musée, je me dirige aussitôt vers la section dédiée à Vincent Van Gogh. Je me place, face à la toile, et je contemple. Je suis admiratif devant ce génie.
Vincent Van Gogh
Illustre acteur du fauvisme et illusionnisme, je me suis souvent posé beaucoup de questions sur cet esprit torturé, mais non moins audacieux. Devant l’autoportrait aux teintes bleues, je me perds dans le regard du peintre. J’essaye de deviner ses émotions, de savoir ce à quoi il pensait, ce qui l’inspirait. Je me vide l’esprit, je ferme les yeux et essaye de passer à travers la toile, pour devenir l’artiste. J’essaye de le comprendre, j’aurais tant de questions à lui poser, malheureusement, je n’en trouve pas les réponses…
Je continue, je fais le tour de la pièce, m’arrêtant devant chacune des œuvres. La Chambre de Vincent Van Gogh, L’Italienne, La loterie, tout m’émeut, tout m’inspire. Je m’assieds sur un banc, et je cherche à me mettre dans la peau de l’artiste, sans jamais vraiment y arriver. Je voudrais en savoir plus, sur sa vie aux Pays-Bas, son arrivée en France, la quête du succès qu’il ne connaîtra pas de son vivant.
Perdu dans mes pensées, je me dirige vers l’hôtel Le Walt. Je réfléchis à Vincent Van Gogh, son anonymat de son vivant, et sa notoriété grandissante après sa disparition. Je vous laisse, mes chers amis, réfléchir sur ces paroles de Voltaire, qui disait que « La carrière du génie est plus épineuse que celle de la fortune ».
A très vite !